The Legend of Zelda - Un bien grand destin
Posté : 13 juil. 2007, 19:24
Bonjour à tous !
Je poste ici ma première fiction. Je l'ai déjà envoyée au service 'Fanfictions' du site, mais, pour que tout le monde puisse la lire, je la poste aussi sur le forum.
Ma fiction compte, pour le moment, trois saisons composées chacunes d'un nombre de chapitres variés. En tout, il y a vingt quatre chapitres. Un nombre qui, je l'espère, ne cessera pas d'augmenter.
Bon, je ne vais pas vous importuner plus longtemps avec mon blabla totalement inutile, me direz-vous.
Une chose : les chapitres à mes débuts sont très courts (environ une page et demie), mais ils prennent plus d'ampleur vers la fin de la première saison.
Saison I - Les années d'enfance
Chapitre 1 - L'elfe
Les branches lui fouettaient le visage et la pluie masquait sa visibilité en faisant tomber devant ses yeux ses cheveux blond foncés. Cela faisait dix minutes qu’il courait à en perdre haleine afin d’échapper à cette vie qu’il ne méritait pas. Depuis son plus jeune âge, il avait été réduit en esclavage par ce couple d’aubergistes qui lui avaient fait mener une vie tout aussi ignoble que celle des esclaves. Mais maintenant, il n’en voulait plus. Sept ans qu’il encaissait sans jamais broncher. Sept ans qu’il se pliait à leurs quatre volontés pour ne recevoir qu’en récompense un vieux quignon de pain sec et un broc d’eau. Enfin, le broc, c’était pour les jours de fêtes.
Il se heurta soudainement à quelque chose de mou. Il releva le regard qu’il avait jusqu’à maintenant gardé bas. Il venait de heurter un homme aux cheveux mi-longs et blancs malgré son jeune âge. L’homme le regardait de ses yeux violets calmes. Le petit garçon baissa le regard devant ces yeux. Il ne parvenait plus à regarder quelqu’un dans les yeux. Il sentit l’homme s’accroupir et lui relever le menton.
- Allons, petit, commença-t-il. Tu n’as pas à baisser le regard devant moi. Comment t’appelles-tu ?
- Link, monseigneur.
L’individu fut frappé par le monseigneur. Ses grands yeux violets s’écarquillèrent de stupeur et il éclata d’un grand rire.
- « Monseigneur ». Ah ! Comme c’est drôle. Oh, non, petit. Je ne suis pas un seigneur. Je ne suis qu’un elfe qui parcourt les routes.
Link releva son grand regard bleu vers l’homme. Un elfe ? Il n’en avait jamais rencontré. Prudemment, il recula.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda l’individu aux yeux violets. Je t’ai fait peur ?
- On m’a toujours dit de me méfier des elfes. On dit qu’ils capturent les enfants et qu’ils les tuent ensuite.
Les yeux de l’elfe se voilèrent de tristesse.
- Cette vieille rumeur circule donc toujours.
Il soupira. Il n’avait pas l’air si méchant en fin de compte. Link s’approcha un peu de l’elfe. Celui-ci darda ses prunelles d’améthyste vers le petit garçon. Il le détailla quelques instants : blonds, les yeux bleus, vêtu misérablement et un air de tristesse peint sur le visage. L’elfe se releva.
- Dis mois, Link. Est-ce que tu ne connaîtrais pas une bonne auberge dans le coin ?
- Si.
- Tu peux m’y mener ?
Link fit un non de la tête.
- Non ? demanda l’elfe. Pourquoi ça ?
- C’est de là que je me suis enfui.
- Pourquoi t’es-tu enfui ?
Link avait un besoin impérieux de parler de ses souffrances. Aussi il vida son sac. L’elfe retrouva cet air calme.
- Bien. Alors tu viens avec moi et j’aurais deux ou trois explications avec ce monsieur.
En vérité, il ne laissa pas vraiment le choix à Link. Il le prit gentiment par le col et lui demanda de le conduire à cette auberge. Arrivés là-bas, Link entra le premier et l’elfe entra ensuite.
- Te voilà enfin ! hurla un homme de grande taille, gras et le visage en colère.
Il s’approcha à grandes enjambées de Link, le prit par l’oreille et le força à le suivre. Tous les clients regardaient le patron avec un air désapprobateur. Pendant ce temps, l’elfe accrochait calmement son manteau noir bordé de blanc au portemanteau. Il s’approcha de l’homme qui engueulait son jeune guide en le tirant par l’oreille. Il lui tapota l’épaule. L’homme se retourna et tomba immédiatement au sol. La seule chose qu’il avait vue de près, c’était le poing de l’elfe le frapper en pleine figure.
Le nez en sang, le propriétaire balbutia des choses incompréhensibles. La salle retenait son souffle. Link regardait l’elfe aux yeux violets l’air de dire « Vous n’auriez pas dû faire ça. ». L’elfe s’assit calmement à une table en ignorant les balbutiements entremêlés de gargouillis sanguins du propriétaire de l’auberge.
Quelques minutes plus tard, l’auberge retentissait de nouveau des bavardages incessants. Link s’approcha de l’elfe, une chope de bière à la main. Il la posa sur la table et repartit lorsque quelqu’un lui attrapa le bras.
- Assieds-toi, lui demanda l’elfe. J’aimerai bavarder un peu avec toi.
Link obéit.
- Je ne t’ai pas dit mon nom, se rappela-t-il. Je m’appelle Sylith.
***********
Alors ? Vos premières impressions ?
Comme je l'ai dit plus haut, les premiers chapitres sont très courts, mais ils se rallongent au fur et à mesure.
Bonne soirée !
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Je poste ici ma première fiction. Je l'ai déjà envoyée au service 'Fanfictions' du site, mais, pour que tout le monde puisse la lire, je la poste aussi sur le forum.
Ma fiction compte, pour le moment, trois saisons composées chacunes d'un nombre de chapitres variés. En tout, il y a vingt quatre chapitres. Un nombre qui, je l'espère, ne cessera pas d'augmenter.
Bon, je ne vais pas vous importuner plus longtemps avec mon blabla totalement inutile, me direz-vous.
Une chose : les chapitres à mes débuts sont très courts (environ une page et demie), mais ils prennent plus d'ampleur vers la fin de la première saison.
Saison I - Les années d'enfance
Chapitre 1 - L'elfe
Les branches lui fouettaient le visage et la pluie masquait sa visibilité en faisant tomber devant ses yeux ses cheveux blond foncés. Cela faisait dix minutes qu’il courait à en perdre haleine afin d’échapper à cette vie qu’il ne méritait pas. Depuis son plus jeune âge, il avait été réduit en esclavage par ce couple d’aubergistes qui lui avaient fait mener une vie tout aussi ignoble que celle des esclaves. Mais maintenant, il n’en voulait plus. Sept ans qu’il encaissait sans jamais broncher. Sept ans qu’il se pliait à leurs quatre volontés pour ne recevoir qu’en récompense un vieux quignon de pain sec et un broc d’eau. Enfin, le broc, c’était pour les jours de fêtes.
Il se heurta soudainement à quelque chose de mou. Il releva le regard qu’il avait jusqu’à maintenant gardé bas. Il venait de heurter un homme aux cheveux mi-longs et blancs malgré son jeune âge. L’homme le regardait de ses yeux violets calmes. Le petit garçon baissa le regard devant ces yeux. Il ne parvenait plus à regarder quelqu’un dans les yeux. Il sentit l’homme s’accroupir et lui relever le menton.
- Allons, petit, commença-t-il. Tu n’as pas à baisser le regard devant moi. Comment t’appelles-tu ?
- Link, monseigneur.
L’individu fut frappé par le monseigneur. Ses grands yeux violets s’écarquillèrent de stupeur et il éclata d’un grand rire.
- « Monseigneur ». Ah ! Comme c’est drôle. Oh, non, petit. Je ne suis pas un seigneur. Je ne suis qu’un elfe qui parcourt les routes.
Link releva son grand regard bleu vers l’homme. Un elfe ? Il n’en avait jamais rencontré. Prudemment, il recula.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda l’individu aux yeux violets. Je t’ai fait peur ?
- On m’a toujours dit de me méfier des elfes. On dit qu’ils capturent les enfants et qu’ils les tuent ensuite.
Les yeux de l’elfe se voilèrent de tristesse.
- Cette vieille rumeur circule donc toujours.
Il soupira. Il n’avait pas l’air si méchant en fin de compte. Link s’approcha un peu de l’elfe. Celui-ci darda ses prunelles d’améthyste vers le petit garçon. Il le détailla quelques instants : blonds, les yeux bleus, vêtu misérablement et un air de tristesse peint sur le visage. L’elfe se releva.
- Dis mois, Link. Est-ce que tu ne connaîtrais pas une bonne auberge dans le coin ?
- Si.
- Tu peux m’y mener ?
Link fit un non de la tête.
- Non ? demanda l’elfe. Pourquoi ça ?
- C’est de là que je me suis enfui.
- Pourquoi t’es-tu enfui ?
Link avait un besoin impérieux de parler de ses souffrances. Aussi il vida son sac. L’elfe retrouva cet air calme.
- Bien. Alors tu viens avec moi et j’aurais deux ou trois explications avec ce monsieur.
En vérité, il ne laissa pas vraiment le choix à Link. Il le prit gentiment par le col et lui demanda de le conduire à cette auberge. Arrivés là-bas, Link entra le premier et l’elfe entra ensuite.
- Te voilà enfin ! hurla un homme de grande taille, gras et le visage en colère.
Il s’approcha à grandes enjambées de Link, le prit par l’oreille et le força à le suivre. Tous les clients regardaient le patron avec un air désapprobateur. Pendant ce temps, l’elfe accrochait calmement son manteau noir bordé de blanc au portemanteau. Il s’approcha de l’homme qui engueulait son jeune guide en le tirant par l’oreille. Il lui tapota l’épaule. L’homme se retourna et tomba immédiatement au sol. La seule chose qu’il avait vue de près, c’était le poing de l’elfe le frapper en pleine figure.
Le nez en sang, le propriétaire balbutia des choses incompréhensibles. La salle retenait son souffle. Link regardait l’elfe aux yeux violets l’air de dire « Vous n’auriez pas dû faire ça. ». L’elfe s’assit calmement à une table en ignorant les balbutiements entremêlés de gargouillis sanguins du propriétaire de l’auberge.
Quelques minutes plus tard, l’auberge retentissait de nouveau des bavardages incessants. Link s’approcha de l’elfe, une chope de bière à la main. Il la posa sur la table et repartit lorsque quelqu’un lui attrapa le bras.
- Assieds-toi, lui demanda l’elfe. J’aimerai bavarder un peu avec toi.
Link obéit.
- Je ne t’ai pas dit mon nom, se rappela-t-il. Je m’appelle Sylith.
***********
Alors ? Vos premières impressions ?
Comme je l'ai dit plus haut, les premiers chapitres sont très courts, mais ils se rallongent au fur et à mesure.
Bonne soirée !
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