Ma deuxième fanfic pour le site...

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Ma deuxième fanfic pour le site...

Message par Démon_de_Granit » 03 sept. 2007, 12:35

Je sais que vous n'avez pas encore pu lire la première, mais je travaille déjà sur une seconde fanfic.

Son titre sera "Le cri de l'aurore", mais je ne peux pas trop vous en dire plus, sinon que je prévois une centaine de pages sous format word.

Cette fanfic n'est pas du tout la suite de la première, c'est une autre vie de Link.

Voilà, j'organiserais mon premier post en fonction de ce qui se passe! Voilà^^
Modifié en dernier par Démon_de_Granit le 08 sept. 2007, 11:47, modifié 1 fois.
La vie? Cette chose qui n'a aucun sens?
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Mais pourquoi la vie existe-t-elle? Ah?

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Message par Dark LinkGe » 06 sept. 2007, 18:33

Merci de publier entièrement la première d'abord avant de commencer la deuxième. En tout cas d'y poster ta progression.
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Message par Démon_de_Granit » 08 sept. 2007, 11:49

A ton avis, pourquoi j'ai dit que je pouvais pas en dire plus pour l'instant, de ma deuxième fanfic? Je suis pas dénué d'intelligence.
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Message par Pantoled » 09 sept. 2007, 21:46

ben si puisque avant de d'annoncer ta deuxième, t'aurais mieux fais de publier la première :roll:
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Message par Démon_de_Granit » 10 sept. 2007, 17:39

Non mais dis...
Et puis en quoi ça gêne de dire qu'on fait une seconde fanfic, même si l'autre est pas encore publiée?
(Avis aux amateurs: Oui, la fanfic n°1 est belle et bien publiée sur le topic "ma première fanfic pour le site".)
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Message par Pantoled » 10 sept. 2007, 17:54

Ben réfléchis: tu publie pas encore ta première fan fic, (oui car ce topic fu créer alors qu'elle n'était pas visible si je me rapelle) et tu créer ensuite un topic pour une deuxième fan fic, ça n'a pas grand sens, enfin maintenant que al première est visible, je vois plus de raison de rouspéter
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Message par Démon_de_Granit » 10 sept. 2007, 19:20

Pantoled, soit tu m'expliques tranquillement en quoi cela est dérangeant pour le reste de la communauté, soit je renonçe XD
*Non, de grâce, pas la montagne...*
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Message par Pantoled » 10 sept. 2007, 19:32

Renonce et écrit ta fiction XD
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Message par Démon_de_Granit » 10 sept. 2007, 19:35

XD
D'accord!^^
Alors, j'en suis à la page 25. Et c'est toujours le 1er chapitre.
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Message par Dark LinkGe » 10 sept. 2007, 20:15

Oui dite arreté là =) Pas besoin d'en faire un drame héhé
Sinon tes à la page 25 sous word et toujours au premier chapitre ? Tu rigoles ? Tu veux écrire un livre ou quoi ? xD
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Message par Démon_de_Granit » 10 sept. 2007, 20:28

Bah, pour être franc, non, mais j'ai un texte personnel que je voudrais publier, un jour, qui sait XD
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Message par Encre_rouge » 10 sept. 2007, 22:51

PS : on peut toujours ecrire en taille 72 alors 25 pages dans cette taille la ...

PS2 : Faire des chapitres trop longs peut décourager le lecteur alors attention.

PS3 : La qualité vaut plus que la quantité

PS4 : Non non elle n'est pas encore sortie celle la (la console).

PS5 : Par contre faire un topic pour juste dire qu'on est sur un projet me parait un peu futile donc ce serait bien de mettre le début de ta fic le plus vite possible.

PS6 : rien de plus à ajouter

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Message par Démon_de_Granit » 11 sept. 2007, 06:53

Excuse, Taiki, si j'ai envie d'écrire des chapitres longs, c'est parce que j'essaye de faire un effort et si vous n'avez pas le courage de le lire, c'est entièrement de votre faute! (bande de lâches XD)
Le texte est écrit en taille 14, le titre et l'indictation de chapitre en taille 36.
La qualité, je peux vous assurer que je m'y applique.
Et ensuite, je voulais simplement terminer le chapitre 1 avant de l'envoyer comme "échantillon".
Voilà, Taiki!^^
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Message par Démon_de_Granit » 23 sept. 2007, 11:17

Bon, désolé du double-post, mais voici mon échantillon (les couleurs et les dimensions, ainsi que les caractères et tout ça, ne sont bien sûr pas respectés).

Le cri de l’aurore


Prologue


La lumière...
L’Homme n’a de cesse de l’utiliser, car il n’est pas adapté à voir dans l’obscurité. Pourtant, les humains l’utilisent alors qu’ils ne devraient pas. Les ténèbres, vaincues, sont à la merci de la lumière à toute heure et c’est l’humanité qui en est responsable. Voilà pourquoi l’obscurité veut les punir.
Depuis de longues années, les ténèbres et l’Homme se livrent des batailles sans merci. Bien sûr, sans le pouvoir de la lumière, les humains ne pourraient lutter. Mais la lumière est donc exploitée, et ne supporte pas non plus la race humaine. Voici pourquoi, un jour où la guerre entre les ténèbres et l’Homme faisait plus de victimes que jamais, la lumière disparut. Impossible de produire la moindre lueur. Il ne restait que l’éclat de la lune et des étoiles. Et les ténèbres devinrent maîtresses de la planète.
Cette guerre, pourtant, n’avait pas fini. Quelques humains encore réticents cherchaient la lumière, au risque de finir broyé par le pouvoir de la nébulosité, mais pendant plus de cent ans, il fut impossible de la trouver. Tandis qu’un jour, un pouvoir ancestral se logea dans le cœur de cinq êtres vivants.
La Triforce.



Chapitre 1 : Les quatre enfants et le Kokiri


Link ronflait bruyamment dans sa maison au cœur de la forêt. Un filet d’air frais passait par la fenêtre entrouverte et faisait vaciller la flamme d’une bougie, posée sur une chaise en bois brut. Par la fenêtre, une jeune Kokiri nommée Saria l’observait avec passion. De la lumière...
Alors qu’elle fixait cette lueur, les ronflements cessèrent.
- Eh, qu’est-ce que tu regardes ?
Saria sursauta. Link s’était réveillé et venait de lui adresser la parole.
- Moi ? Euh... Je... Ben... Euh..., balbutia-t-elle en regardant fixement les beaux yeux bleus du Kokiri.
- Tu n’as jamais vu de bougie, ou quoi ?
- Ben, en fait, je ne savais même pas que ça s’appelait une bougie.
Link sourit. Nerveuse, Saria se retourna et admira la cime des arbres qui entourait un magnifique petit village.
- Tu veux que je te montre comment j’obtiens du feu ? demanda Link en étouffant un bâillement.
Saria fronça les sourcils et regarda de nouveau Link dans les yeux.
- Du feu ? C’est quoi, ce truc ?
Le jeune Kokiri éclata de rire mais se força d’arrêter aussitôt quand il vit l’expression du visage de Saria.
- Le feu, c’est – tu te fiches vraiment pas de moi ? – c’est une source de chaleur intense qui... euh... Bref, c’est un truc lumineux très chaud.
_ Lumineux ? Tu veux dire que... tu sais produire de la lumière ?
Link, qui n’avait encore jamais parlé avec qui que ce soit du village auparavant, trouvait bizarre qu’on ne sache pas ce qu’est une bougie ou du feu. Est-ce que tout le monde était comme ça, ici ?
- Ben... oui, pourquoi cette question ?
Pour toute réponse, Saria poussa un véritable hurlement de joie et courut dans tout le village en annonçant la nouvelle à grands cris. Bientôt, des centaines de Kokiris sortirent péniblement de leurs maisons en se demandant ce que pouvait être tout ce raffut.
- Je l’ai trouvée ! jubila Saria devant les centaines de visages émaciés des Kokiris. La lumière ! Ca y est !
Plusieurs exclamations retentirent parmi la foule, puis des chuchotements, et enfin, un cri de triomphe.
- Où ça ? Où ça ?
- Montre-nous où tu l’as trouvée !
- Je veux la voir !
Link s’était adossé contre un mur extérieur de sa maison et réfléchissait. Voilà seize années qu’il vivait ici, et pourtant, personne n’était jamais venu le voir. D’ailleurs, les villageois s’écartaient de son passage en hâte lorsqu’il sortait de sa demeure. Personne ne voulait rien lui vendre dans les magasins. Même ses parents l’avaient rejeté... Et quelques semaines après l’avoir abandonné, ils avaient été retrouvés morts.
Link se sentait exclu sans savoir pour quelle raison on l’éloignait ainsi. Cette conversation avec une Kokiri de son âge l’avait quelque peut réconforté, mais quand il vit les hordes de Kokiris foncer sur sa maison, il se demanda s’il n’aurait pas mieux valu fermer les volets, tout simplement.
- Il est là ! cria un Kokiri petit et râblé.
- Zut. Il faut que je file...
Link prit ses jambes à son cou. Finalement, il préférait rester seul...
Il sauta par-dessus une grosse bûche recouverte de mousse et s’enfonça dans la forêt, s’éloignant des « Attends ! » et des « Mais reviens ! ». Son pouvoir de créer du feu avait transformé les villageois. Il pensait s’être fait une amie en parlant avec la jeune Kokiri aux cheveux verts. Pourtant, elle ne s’était pas préoccupée de l’avis de Link quand elle est allée crier sur les toits quel talent il possédait.
- Il nous le faut ! C’est certainement notre seule chance de vaincre la nuit...
- Chut ! S’il nous entend, nous perdons notre seule chance de pouvoir lui parler.
Parmi les branchages de l’arbre derrière lequel il s’était caché, Link apercevait la même expression de réjouissance qui animait chaque visage des villageois. Seule la Kokiri avec qui il avait parlé semblait mélancolique. Elle regardait fixement les épineux qui dissimulaient le corps de Link.
- Bon, tant pis. On va terminer notre nuit. Qui sait, peut-être que demain il sera moins peureux.
- Tu viens, Saria ? demanda une femme à la Kokiri, qui avait les mêmes cheveux vert émeraude.
- Hum... Pas maintenant, j’ai pas sommeil.
- Bon, mais ne rentre pas trop tard quand-même.
Et tous les Kokiris repartirent dormir, laissant Saria seule. Celle-ci s’assit, recroquevilla ses genoux sous son menton et passa ses bras autour.
- Comment t’appelles-tu, au fait ?
Link sursauta. Ainsi, cette « Saria » l’avait vu ?
- Moi, c’est Link, répondit-il sans bien savoir pourquoi. Et toi, c’est Saria, n’est-ce pas ?
Elle eut un petit rire puis affirma.
- Je suis désolée, je ne savais pas que tu étais si timide. J’aurais dû te prévenir...
- Oui, mais c’est pas grave, oublions ça. Je... Qu’est-ce que... Pourquoi toi et les villageois avez été si excités à l’idée de savoir que je sais comment faire du feu ?
- Comme tu l’as remarqué depuis ta naissance, il fait toujours nuit, pas vrai ? C’est à cause de l’armée des ténèbres qui a envahi notre monde. Bien sûr, avec de la lumière, il serait facile de repousser l’invasion, mais toute source a disparu depuis longtemps. Voilà pourquoi j’ai été si surprise de voir cette... euh... « Bougie » dans ta maison.
- Je comprends. Alors... Veux-tu que je te montre comment je réussis à créer du feu ?
- Oh, oui, s’il te plaît..., dit Saria en se levant brusquement, un large sourire aux lèvres.
- Alors, viens par ici.
Saria obéit et contourna les arbres pour arriver au niveau de Link. Celui-ci arracha une branche d’arbre mort et pointa le doigt dessus. Puis, après un éclair orangé, la branche crépita dans la chaleur des flammes qui venaient d’apparaître en son milieu.
- Ouah ! Génial !
- C’est vrai que c’est pratique, admit Link en déposant la branche enflammée sur de la mousse encore humide. Mais c’est dangereux.
- Dis... Tu es heureux, ici ?
Le Kokiri fut surpris de cette question, mais répondit tout de même à la négative.
- Pourquoi devrais-je être heureux ? Personne ne me parle. Quelquefois, j’ai même l’impression de devenir muet tellement je parle peu.
- Pour moi, c’est pareil, soupira Saria en croisant les bras. Tout le monde se moque de moi à cause de mes cheveux verts... Alors je suis seule.
Un long et gênant silence s’installa, puis, quand les dernières flammes de la branche morte s’éteignirent, link se décida enfin à dire quelque chose :
- On... on devrait rentrer, non ? Il est tard...
Il risqua un regard vers son amie et fut étonné de voir qu’elle pleurait.
- Comme si le temps était encore utile, dit-elle en s’essuyant les yeux d’un revers de manche. Il fait toujours nuit.
Puis, avant que Link ait pu faire le moindre geste, Saria s’était jetée sur lui et l’étreignait de toutes ses forces. Le Kokiri, totalement pris au dépourvu, balbutia des mots incompréhensibles puis donna quelques vagues tapes dans le dos de Saria.
- Allons-nous en, murmura-t-elle entre deux sanglots. J’en ai assez d’ici. Partons...
- M... mais... Enfin, euh... C’est... euh... Je... Tu devrais aller te coucher, vraiment...
Son amie poussa un gémissement puis desserra son étreinte.
- Désolée, mes nerfs ont lâché. Je te demande pardon.
- Y a pas d’mal, s’étrangla Link.
- Alors... Au revoir.
La jeune Kokiri tourna les talons et se dirigea vers sa maison mais s’arrêta à la lisière de la forêt.
- N’oublie pas de te cacher, sinon, les villageois vont te persécuter.
Et elle disparut dans l’obscurité. Link porta sa main à son front et réfléchit un instant. En une heure, il s’était fait une amie, les villageois ne le craignaient plus et s’était brûlé le pied à cause de la branche enflammée sur laquelle il venait de marcher par inadvertance. Une fois rentré dans sa maison, Link se jeta sur le lit et s’endormit aussitôt.

Le lendemain matin (du moins, c’est ce qu’indiquaient les aiguilles de la pendule qui était accrochée au mur), le Kokiri bondit hors de sa couche et jeta un rapide coup d’œil par la fenêtre. Personne.
- Parfait.
Il balança quelques affaires dans un sac en toile grise et entreprit de partir du village. Mais, quand il ouvrit la porte, il entendit un bruit sourd suivi d’un « Aïe ! » étouffé.
- Qui est là ?
- Chut ! C’est moi, Saria !
- Saria ? Mais qu’est-ce que tu faisais derrière ma porte ?
- Pour partir avec toi, pardi !
- Mais il en est hors de question ! vociféra Link, pris en tenaille entre une forte envie de lui dire « C’est vrai, tu viens vraiment avec moi ? Super ! » et « Non mais ça va vraiment pas chez toi ! ».
- A moins que tu ne préfères rester avec les Kokiris, je viens, dit Saria en ramassant un petit sac en cuir noir. Alors, on va où ?
Link resta silencieux.
C’est super, elle veut partir avec moi !
Non, c’est dangereux et stupide.
Mais elle insiste !
Et ses parents ?
Ils ne s’occupent pas de leur fille plus que ça.
- Bon, alors, Link, on va où ?
- Comment veux-tu que je le sâche ? répondit-il. Je dois juste fuir.
- Alors, si tu ne sais vraiment pas, moi, je peux te conduire dans un endroit sûr.
- Et c’est par où ?
Saria sourit et murmura :
- C’est un secret !
- Bon, si tu es sûre de toi, on peut y aller...
- Génial ! C’est parti, suis-moi.
Et les deux amis franchirent une fois de plus la lisière de la forêt. Une matière très légèrement phosphorescente recouvrait les troncs des arbres. Les étoiles luisaient très faiblement, mais les deux Kokiris se repéraient facilement.
Après deux heures de marche forcée, Saria s’assit sur un gros rocher et soupira.
- J’ai les pieds en compote !
- Moi aussi. C’est encore loin ? demanda Link en fourrant un morceau de pain dans sa bouche.
- Non, pas trop. Mais espérons de ne pas faire de mauvaises rencontres, ça grouille de malfrats dans ces coins là.
Link s’étouffa à moitié avec son pain.
- Et c’est maintenant que tu le dis ?
- Bah si je l’avais dit avant, tu n’aurais pas accepté que je t’accompagne, alors... Bon, passe-moi le pain !
- Non mais ça va pas ? dit Link en se relevant brusquement. Il faut vite arriver à ton « endroit sûr » avant qu’on se fasse déchiqueter !
- Quoi, tu ne sais pas te battre ?
- Pour l’instant, j’avais jamais eu à le faire. Allez, vite !
Link prit son amie par le poignet et la força à se relever.
- Vite, montre-moi par où aller, maintenant !
- Euh... A droite, entre les deux épineux, il y a un chemin qui mène à un éboulis.
- D’accord ! On fonce !
Les deux Kokiris coururent du plus vite qu’il purent, mais quand une flèche manqua le cou de Link de quelques millimètres, il se jetèrent sur le sol.
- Zut ! Repérés...
Soudain, des dizaines d’hommes encagoulés et armés d’épées surgirent des buissons.
- Qu’est-ce que vous faites par ici ? dit l’un d’entre eux.
- Euh... Rien, on passe, c’est tout..., risqua Saria.
- Et bien sachez que c’est interdit. Et comme personne ne doit savoir que nous sommes ici, nous allons vous faire taire définitivement.
- Pas touche ! rugit Link en se redressant brusquement. Si vous croyez que je vais me laisser faire...
Il attrapa un long bâton et y mit le feu à l’aide de son doigt. Plusieurs bandits reculèrent, effrayés. Mais celui qui semblait être le chef de la bande se rua sur le Kokiri, et tout le reste de la bande suivit.
Link se baissa pour éviter un premier coup et balaya la forêt de jambes qui se dressait devant lui d’un coup de bâton circulaire. Deux hommes tombèrent en tentant d’étouffer le feu qui leur brûlait les jambes. Le chef tituba, mais se restabilisa vite et jeta un poignard vers son adversaire. Celui-ci esquiva l’arme qui alla se planter dans le crâne d’un autre coupe-jarret. Puis le Kokiri tournoya sur lui-même en donnant des coups de bâton un peu partout et totalement au hasard. Quatre bandits s’effondrèrent. Les trois hommes restants fondirent sur lui de tous côtés. Link s’appuya alors sur son arme et sauta par-dessus l’un de ses ennemis avant de le mettre K.O. d’un coup frontal qui lui brisa la nuque.
- Va au diable, jeune blanc-bec ! lança le chef du groupe avant de disparaître dans les fourrés à la suite de son dernier allié.
- Magnifique, Link ! dit Saria en se relevant. Tu es très fort pour quelqu’un qui ne sait soi-disant pas se battre...
- Bof, un coup de chance, sûrement, murmura Link en jetant violemment son bâton enflammé sur l’un des bandits encore conscient. Ils n’étaient vraiment pas futés.
Puis il se retourna vers Saria et lui dit sur le ton de la colère :
- Tu te rends compte que nous aurions pu finir en charpie ? Pourquoi ne m’as-tu pas prévenu auparavant que le coin était bourré de canailles ?
- Mais...
- Il n’y a pas de mais ! Et moi qui te faisais confiance. Vraiment...
- Quand tu auras fini de ronchonner, maugréa Saria, peut-être qu’on pourra continuer la route.
- Il n’y a plus rien après ça, hein ?
- Non.
- Tu me le jures ?
- Oui.
- Alors, on y va. Mais si il arrive encore quelque chose, je te renvoie au village.
- Roh la la... T’es pas sympa.
Les deux amis reprirent la marche et arrivèrent bientôt à un embranchement.
- Tu ne m’avais pas dit qu’on devait voir un éboulis, par ici ?
- Oui, une fois qu’on a tourné à droite, on continue sur une dizaine de mètres et un trouve un éboulis. Ensuite, on l’escalade, on arrive en haut d’une montagne et là, il y a l’endroit sûr et secret dont je t’ai parlé.
- Hum... Comment se fait-il que tu sois déjà venue ici, si loin du village ?
Saria fut secouée d’un petit rire et répondit sur un ton mystérieux :
- C’est un secret...

Après avoir pris le chemin de droite et avoir péniblement escaladé les éboulis, Link et Saria arrivèrent sur une plate-forme rocheuse recouverte d’une étrange matière bleuâtre légèrement collante.
- Encore un peu de grimpette, est nous sommes arrivés, assura la Kokiri avec un large sourire. Alors, tu... Ooouuuups !
Saria avait trébuché sur une pierre collée à la matière étrange et Link eut tout juste le temps de la rattraper par le col pour l’empêcher de tomber.
- Merci, Link, lui dit-elle en se redressant. Un peu plus et je finissais entièrement recouverte de cette... chose.
Une fraction de seconde avant qu’elle ne se soit redressée, le Kokiri aperçut une marque rouge sur sa nuque. Mais il préféra ne rien dire et il escalada les derniers mètres avec son amie.
Une fois arrivé en haut, il étouffa une exclamation de surprise. Devant lui se dressait une grotte gigantesque - parfaitement éclairée par des torches immenses taillées dans des troncs d’arbres -, où se dressaient, parfaitement alignées, des centaines de petites maisons en quartz qui semblaient très résistantes. Et, derrière cette marée blanche et grise, se dressait un palais somptueux, entièrement constitué de marbre blanc.
- Je rêve, conclut Link en prenant l’air de quelqu’un de sûr de lui. Oui, c’est ça, je suis en train de rêver.
- Attends, je vais te pincer..., lui dit Saria, amusée.
- Eh ! N’en profite pas !
- Bon, puisque tu es sûr de ne plus rêver, je peux te dire bienvenue chez les Galsans !
- Les Ga quoi ?
- Les Galsans. Ce sont des humains qui ne vivent que pour mourir, en quelque sorte.
- Tu peux être plus claire, s’il te plaît ? C’est déjà pas facile de se concentrer avec... ça devant les yeux, dit le Kokiri d’une voix plus aiguë que la normale.
Saria éclata de rire et Link vit des hommes s’activer près du palais.
- Bref, les Galsans essayent de lutter face aux forces des ténèbres, et tout le barda qui va avec, quoi.
Les deux amis pénétrèrent dans la grotte et Saria salua un Galsan à la carrure d’ours qu’elle semblait bien connaître.
- Salut, Natsu. Je te présente Link, un ami.
- Enchanté, lui dit l’homme d’une voix caverneuse en lui broyant la main.
Il avait une tignasse de cheveux roux qui lui cachait le haut de ses yeux et son nez était plus grand que la moyenne. Il devait bien faire dans les deux cent kilos, avec des épaules carrées et devait faire près de deux mètres de haut pour un mètre cinquante d’une épaule à une autre.
- Ca faisait un bail, Saria. Du moins, c’est l’impression que j’ai. Alors, on veut faire partie de la confrérie des Galsans ? ajouta-t-il à l’adresse de Link.
- Euh... A vrai dire, Saria ne...
- Il ne sait rien pour l’instant, Natsu, coupa Saria. Euh... Il y a une maison de libre ?
- La première de la seizième colonne est la plus confortable de toutes.
- Merci !
La Kokiri prit son ami par la main et le força à la suivre parmi les colonnes de maisons. Link aurait voulu lui demander ce que c’était que cette « confrérie » où elle l’avait emmené, mais parmi la foule compacte dans laquelle ils essayaient de se frayer un chemin, il préféra se taire. En chemin, Saria salua toutes sortes de gens. Des petits, des grands, des filles, des garçons, des hommes, des femmes, des hommes-démons...
- Hyyyyaaaaaaaaaaaark !
- Qu’est-ce qu’il y a, Link ?
L’homme-démon – une espèce de grenouille noirâtre de la taille d’un humain avec des ailes sur le dos - que Saria venait de saluer parut vexé et sauta par-dessus une maison, disparaissant de leur champ de vision.
- Mais... Saria, c’est un... un monstre !
- Chut ! Tu veux mourir, ou quoi ? murmura la Kokiri, un index devant la bouche. Bien sûr que non, ce n’est pas un monstre. C’est le fils d’un démon et d’un homme.
- C’est par...
- Tais-toi et avance ! gronda Saria. Comme celui-ci désapprouvait les idées des démons, il est venu s’allier avec les humains. Mais d’autres hommes-démons sont du côté des démons. Tu comprends ?
Link eut un frisson, déglutit avec difficulté puis acquiesça d’un signe de tête. Lorsqu’ils furent arrivés à la maison que leur avait indiqué Natsu, les deux amis s’effondrèrent sur des chaises.
- Pfou ! Ce petit voyage m’a épuisée, pas toi, Link ?
- Tu ne crois pas que tu me dois des explications ? vociféra-t-il.
Saria soupira et ferma les yeux. Elle semblait vraiment épuisée.
- Tu me dis que tu ne sais pas ce qu’est du feu, et je vois des torches accrochées aux façades d’une grotte renfermant une confrérie bizarre avec des hommes-démons et un palais ! De plus, avant et pendant l’escalade, je n’ai aperçu aucune lueur pouvant m’indiquer que quelque chose se trouvait là-haut. C’est quoi ce fouillis ?
- Je t’avais bien dit que c’était un endroit sûr, répondit la Kokiri dont la voix devenait si faible que ça en avait quelque chose d’inquiétant.
Elle se redressa et rouvrit les yeux pour parler d’une voix plus assurée :
- Eclairons donc l’obscurité de ton ignorance (« Ouais, oh, doucement, hein ? »). Si je t’ai dit que je ne savais pas ce que c’était que du feu, c’était pour que personne au village ne se demande pourquoi moi je sais ce que c’est et pas eux. Cette « confrérie bizarre », comme tu dis (« parfaitement ! Et je le maintiens ! »), est la confrérie des Galsans, tu le sais. Les Galsans se battent contre l’obscurité, c’est en quelque sorte l’armée secrète des humains. Et tous ceux qui ont fait le pacte de la résistance. Si ceux qui ont fait ce pacte ont ne serait-ce que l’idée de servir l’obscurité, ils mourraient aussitôt.
- Et ils portent une marque rouge sur la nuque, c’est ça ?
- Comment le sais-tu ?
- Tu en as une.
- Comment le sais-tu ?
- Tu avais trébuché et je t’ai rattrapée. Tu te souviens ?
- Oui.
- Et bien c’est là que j’ai eu le temps de voir ta marque.
Saria enfouit son visage dans ses mains.
- Je suis vraiment morte de fatigue... Je ne sais pas ce que j’ai. Tu veux bien que je réponde à tes questions plus tard, quand je me serai reposée ?
Link leva les yeux au ciel puis leva l’index :
- Une dernière question, d’accord ?
- Oui, la dernière.
- On dort bien, ici ?
Saria fit un faible sourire puis s’endormit. Link soupira et chercha où étaient les chambres. Lorsqu’il les trouva, il porta son amie dans l’une d’elle et alla dormir dans l’autre.

Link fut le premier à se lever. Sa chambre était très confortable, contrairement à ce que laisse penser l’apparence des maisons. Un lit très spacieux était apposé dans un coin de la pièce. Un très grand tapis bleu saphir en velours, rond, recouvrait une grande partie du sol de la pièce et une superbe armoire taillée dans l’ébène, très riches en fioritures, reposait contre le mur qui faisait face à la porte d’entrée. Deux torches espacées d’un mètre chacune étaient accrochées sur les murs et le plafond devait arriver à trois mètres de hauteur.
- Je crois que je vais finir par apprécier cet endroit, marmonna Link dans un sourire.
Il sortit de la pièce en bâillant et arriva dans la pièce principale de la maison, qui réunissait à la fois la cuisine, le salon et le hall d’entrée. Elle était parfaitement ronde et Link se demanda comment ces maisons avaient pu être aussi parfaitement taillées.
Quatre portes donnaient sur cette salle : deux chambres, une salle de bain et une salle d’entraînement. Ainsi, évidemment que la porte d’entrée.
Le Kokiri alla fouiner dans le « coin cuisine » et trouva du pain, du beurre et des légumes. Beaucoup de légumes. A ce moment, Saria sortit de sa chambre en se frottant un œil.
- Salut, Link, lui dit-elle en faisant un faible geste de la main. Je vois que tu t’es habitué à cette maison.
- J’étais justement en train de me dire que les Galsans ont de la chance de vivre dans un tel luxe.
Elle alla s’asseoir sur la chaise la plus proche avant de répondre :
- Oh, tu sais, ce n’est pas vraiment le cas, nous avons cette maison parce que je suis hautement gradée. Sinon, les autres sont moins confortables.
- Ah ? Tu es gradée ? s’étonna Link en tartinant du beurre sur une tranche de pain.
- Oui, je suis général en chef.
- A ce point là ?
- Ca y est, la série des questions commence ?
- J’en ai bien peur, oui. Alors, premièrement, comment se fait-il qu’une Kokiri comme toi fasse partie de cette confrérie ?
- Parce que je suis encore en vie.
- Hein ?
- La marque, idiot ! Si je ne suis pas morte, c’est parce que je n’ai absolument pas l’intention de trahir les Galsans.
- Donc, ça veut dire que tout le monde peut faire partie de la confrérie, du moment qu’on accepte de porter cette marque. C’est ça ?
- Exactement, affirma Saria en avalant un morceau de pain.
- Bon. Alors, maintenant, qui dirige les Galsans ?
- Le général en chef.
- Et comment il s’ap... Quoi ? C’est toi ?
- Oui.
- Donc, c’est toi qui as fondé la confrérie ?
- Oui.
Link était trop surpris pour avaler quelque chose. Il reposa sa tartine sur la table et réfléchit un instant. Si Saria est celle qui dirige les Galsans, pourquoi est-elle restée au village ?
Comme si la Kokiri venait de lire dans ses pensées, elle ajouta :
- Mais je reviens régulièrement au village pour voir s’il y a du nouveau. C’est plein de ragots, là-bas.
- Et... et tes parents ?
Saria éclata de rire.
- Mon père fait déjà partie des Galsans et ma mère est – pardonne-moi – vraiment stupide ! Tu lui racontes n’importe quoi, elle te croit.
Link se dit qu’il n’était pas au bout de ses surprises.
- Bon, euh... Et il y a combien de membres dans la confrérie ?
- Six mille six cent soixante six actuellement, sauf si tu veux en devenir un, ce qui fera un de plus.
- Tant que ça ? Dans cette grotte ?
- Sauf si nous comptons ceux qui sont en mission, oui. On ne croirait pas, hein ?
Soudain, le regard de Saria changea. Elle ne semblait plus du tout fatiguée ou triste, mais décidée. Elle regarda Link droit dans les yeux.
- Voici certainement la question la plus importante que l’on va te poser de ta vie.
- Quoi ?
- Veux-tu devenir un Galsan, Link ?
Il en laissa tomber sa tartine.
- Quoi ? répéta-t-il.
- J’ai tout de suite vu que tu es quelqu’un d’exceptionnel quand j’ai contemplé la bougie que tu avais allumée. Tu sais, tu n’es pas le seul à avoir ce genre de pouvoir, mais tout ceux qui l’ont sont incroyablement forts. Ils sont tous au même grade : général.
Link ne tenait plus. Il bondit sur sa tartine et la mordit avec de violents coups de dents afin d’apaiser son excitation. Il n’était donc pas le seul à avoir un pouvoir ?
- Alors, Link... Tu acceptes ?
Et comment ! Seulement, il restait un petit problème à résoudre avant.
- Euh... je... je dois réfléchir.
Saria sourit. Elle semblait s’attendre à cette réponse.
- Je le savais. Tu n’es pas comme les autres. Tu ne te bats pas, sauf si tu y es forcé. Bon, je vais donner quelques ordres au palais.
Link l’observa se lever et sortir de la maison en mâchonnant avec force sa tartine. Il n’était pas le seul... Pas le seul... Il fallait rencontrer ces personnes à tout prix.
Lorsqu’il eût fini son petit-déjeuner, voulant vérifer quelque chose, il entra dans la salle d’entraînement, la plus vaste après la pièce principale. Les murs étaient tapissés d’armes en tout genre, allant de la lance à l’épée, en passant par l’arc, le shuriken, la hache, le fouet... Des cibles étaient accrochées un peu partout aussi : au sol, au plafond, sur certaines parties de mur dénudées...
Link décrocha un arc et prit quelques flèches dans un coffret sur le sol de pierre et visa une des cibles accrochées au plafond. Il la toucha en plein centre.
« C’est certainement un coup de chance..., se dit-il. Je dois réessayer. »
Il fit une roulade sur le côté, en profita pour reprendre trois flèches et les tira les unes à la suite des autres, alors qu’il n’avait même pas encore fini d’effectuer sa roulade. Chaque trait avait fait mouche au même endroit.
« Ce n’était donc pas un coup de chance... Mais... Je le fais inconsciemment, alors ? »
Il essaya toutes les armes de la salle et après quelques heures d’entraînement, il ne pouvait plus nier qu’il était extrêmement doué avec toutes, particulièrement les épées.
Il entendit la porte d’entrée s’ouvrir et la voix de Saria retentit alors :
- Link ! Où es-tu ?
- Ici, dit le Kokiri en sortant de la salle d’entraînement.
Lorsqu’il posa son regard sur Saria, il fit un pas en arrière. Elle ne portait plus de tunique vert pomme, mais un éclatant pourpoint couleur d’émeraude, qui s’alliait parfaitement à la couleur de ses cheveux. Des protections en métal recouvraient ses genoux et ses coudes, ainsi que des gants qui ne recouvraient que les paumes de ses mains, laissant ses doigts à l’air. Des bottes faites d’une matière inconnue – elles aussi vert émeraude - de Link lui montaient jusqu’aux milieux des mollets et un pantalon vert-de-gris qui semblait fourré de plaques en métal. De plus, elle portait un casque en métal peint – bizarrement – une fois de plus en vert, avec un ornement représentant une feuille d’arbre.
- Euh... C’est ta tenue de... général en chef ?
- Elle te plaît ? demanda la Kokiri en effectuant un tour sur elle-même.
- C’est... euh... c’est vert...
Saria éclata de rire.
- Effectivement, c’est vert... Mais je ne t’ai pas encore montré mon épée.
Elle tira de son fourreau une épée à deux mains resplendissante, dont la lame – verte, évidemment - ressemblait fortement à la feuille gravée sur son casque. Il n’y avait aucune garde, juste un grand pommeau recouvert d’une sorte de duvet.
- Elle s’appelle Flore. Une épée dont la forme est inspirée de la nature. Elle est vraiment très tranchante, elle peut venir à bout de l’acier...
- De l’acier ? s’exclama Link en ouvrant des yeux ronds.
- Je vais te montrer. Ca te dirait, un petit entraînement à deux ?
Link sourit puis acquiesça et rentra dans la salle. Il saisit une épée qui semblait en très bon état et se mit en position.
Saria fondit alors sur lui. Le Kokiri para un coup, se baissa pour en éviter un autre et sauta pour éviter le dernier de la série que son adversaire avait prévue. Link donna alors un coup vertical facilement bloqué par Saria qui recula de quelques pas. Elle prit alors son épée par une seule main et revint à la charge. Link, un peu décontenancé par ce geste, para difficilement un premier coup et fut ensuite frappé à la poitrine par le plat de la lame de son adversaire. Le choc lui coupa le souffle et lui fit venir les larmes aux yeux.
- Ca va, Link ? questionna Saria d’une voix anxieuse en se précipitant vers le blessé.
Il acquiesça et, lorsqu’il put enfin parler, il dit :
- Dis donc, t’y vas pas de main morte !
- Je suis désolée... C’est l’habitude !
La Kokiri aida son ami à se relever et se confondit de nouveau en excuses.
- Mais non, c’est pas grave, insistaa-t-il en ressaisissant son arme... dont la lame se brisa en deux parties.
- Tu vois, c’est mon épée qui a fait ça, remarqua Saria. C’est incroyable, non ?
- Euh... En effet...
Link prit une autre épée sur le mur et la recouvrit de feu.
- Bon, on continue.
Saria sourit et reprit son arme à deux mains. Cette fois ci, personne n’osa attaquer pendant plus d’une minute. Puis, ne pouvant plus tenir, ils se jetèrent l’un sur l’autre.
Saria attaqua en piqué mais Link sauta sur le côté et s’appuya contre le mur pour fondre sur la Kokiri. Elle para un coup, recula, en para un autre, recula encore puis prit appui sur son arme pour tenter de donner un coup de pied au visage de Link. Mais celui-ci évita le coup et attrapa la jambe de Saria et la fit tomber. Mais elle donna une forte impulsion et se libéra de l’emprise de son adversaire. Elle se redressa en parant un coup de l’épée enflammée de Link puis jeta sa propre épée. Le Kokiri fut une fois de plus décontenancé et Saria en profita pour donner un puissant coup de jambe dans son épée, qu’il lâcha. Link reprit constance et évita un coup porté avec le tranchant de la main. Il esquiva ensuite un coup de genou et para un coup de poing puis saisit le bras de son adversaire qu’il fit basculer d’un coup d’épaule.
- Ca ira pour aujourd’hui, je pense, haleta Saria en essayant vainement de cacher son sourire. Tu es vraiment impressionnant !
- Merci, mais tu n’as rien à m’envier ! dit Link en aidant son amie à se relever. Le fait que tu abandonnes ton épée m’a vraiment déconcentré. Il faut être vraiment sûr de soi pour faire quelque chose de ce genre.
- Dans un affrontement, je donnerais tout pour vaincre. Surtout contre les ténèbres... Je ne peux plus supporter ce monde obscur !
- Et c’est pour ça que tu as fondé la confrérie... Mais comment se fait-il que tout le monde te suive ? D’après ce que j’ai pu voir, il n’y a presque que des légumes à manger, ici, et je suppose que c’est pareil partout.
- Les hommes savent qu’ils ne doivent pas prendre de poids s’ils veulent se battre au maximum de leurs capacités.
- Alors, comment se fait-il que Natsu soit si... euh... volumineux ?
Saria eut un petit rire discret puis répondit sur un ton un peu moqueur :
- Ce n’est pas de la graisse, ce sont des muscles. Tu t’es fait avoir, comme tous ceux, ennemis ou amis, qui le voient en n’ayant pas connaissance de ce petit détail. Comme ça, les ennemis le prennent pour une proie facile, alors qu’en fait, c’est un adversaire des plus coriaces.
La Kokiri alla chercher son arme et la replaça dans son fourreau avant de repartir remplir ses fonctions de général en chef.
Durant l’après-midi, Link s’entraîna sans relâche. Il testa toutes sortes de techniques en combinant son adresse au combat avec son pouvoir du feu et rendit ses armes bien plus efficaces. La flèche enflammée était la plus utile de toutes.
Plus tard, Saria rentra extrêmement contente et alla réveiller Link qui s’était endormi sur sa chaise, épuisé.
- Bonne nouvelle, lui dit-elle en le secouant comme un prunier pour essayer de le réveiller. Les autres veulent te voir !
- Dodo...
- Je vais te donner une bonne paire de baffes, tu vas voir...
Link sursauta et consentit à accompagner son amie au palais pour rencontrer les « autres ».
Une fois arrivés devant la porte principale – qui devait faire une bonne dizaine de mètres de haut -, les deux Kokiri s’annoncèrent à la vigie en haut des remparts. Dans un grondement sourd, la porte s’ouvrit à moitié, laissant passer Saria et Link. La salle dans laquelle ils venaient d’entrer regorgeait de plantes en tout genre : du lierre grimpait sur les piliers et des pommiers, des frênes, des saules et bien d’autres espèces encore jeunes poussaient sur un terrain fertile, où de l’herbe verdoyante ondulait doucement, en raison des brises qui passaient par les fenêtres ouvertes. Un véritable jardin enchanté.
- Le seul problème, c’est qu’après, il faut retrouver où est mon siège, soupira Saria devant la béatitude de Link.
Après quelques minutes de recherches, Saria s’exclama :
- Ca y est, le voilà !
Mais l’endroit qu’elle pointait du doigt était parfaitement banal, dans cette pièce.
- Ca t’étonne peut-être, Link, mais je trône – si on peut dire ça - juste ici, entre ce pommier et cet if.
- Peu de choses peuvent m’étonner, désormais.
La Kokiri s’allongea dans l’herbe et ferma les yeux.
- Ah ! La nature...
Soudain, Link pensa à une chose.
- Eh ! Je viens seulement de m’en rendre compte... Comment se fait-il que la végétation continue à pousser sans le soleil ?
- Euh... C’est vrai que là, je sèche...
Une voix douce résonna dans la salle :
- C’est parce que les plantes ont un cœur et ont le désir de vivre, comme nous, comme tout être vivant.
- Flaïe ! s’exclama Saria, avant de sauter au cou d’une jeune fille blonde avec les yeux teintés d’une étrange couleur jaune éclatant.
- Alors, comment s’est passé le voyage ?
- Mission accomplie ! répondit Flaïe en se mettant au garde-à-vous.
Elle était petite et ne devait pas dépasser les un mètre quarante de haut. Elle portait la même sorte d’armure que celle de Saria, hormis qu’elle était bleu ciel. Elle avait un carquois d’une texture étrange dans le dos : on aurait dit du coton bleu clair. A l’intérieur, il y avait des flèches tout aussi étranges. Au lieu d’avoir un corps en bois et une pointe en métal, ces flèches étaient tout en or et le corps était fendu jusqu’à la pointe.
- Voici mon rapport, dit-elle. L’ennemi a lancé une offensive du côté de la plaine de Rakhor. J’y ai laissé une centaine de soldats en faction et même si l’ennemi dispose de dix fois plus de troupes, les hommes se battent bien et ils devraient tenir jusqu’à notre retour.
- Bien, merci, Flaïe. Mais pas la peine pour toi d’y retourner, je vais envoyer Cry, tu as fait du bon boulot. Mais sinon, tu les as ?
- Oui.
A la grande stupéfaction de Link, Flaïe leva un bras et un très gros paquet de forme ovale apparut. Elle en sortit trois épées qui faisaient la même taille que celle de Saria, une dizaine de shurikens noirs et une sorte d’arc qui avait la même texture bizarre que le carquois de Flaïe.
Saria poussa un véritable hurlement de joie.
- Magnifique ! Tout bonnement magnifique !
Il y avait de quoi dire bien plus fort que ça ! Ces trois épées étaient d’une nitescence sans pareil. L’une d’entre elles ressemblait à une véritable flammèche, figée et aplatie pour en faire une épée. Une autre de ces lames ressemblait à un éclair, figé de la même façon que le feu de l’autre. Mais elles n’étaient rien, comparées à la dernière. Aucun mot ne saurait décrire une beauté pareille. La lame, très large d’un tranchant à l’autre, était en diamant pur, avec un cœur d’une matière azur somptueuse que Link ne connaissait pas. Son visage se reflétait parfaitement dedans.
- Ray a fixé son pris à six cent quatre-vingt huit mille milliards sept mille deux cent trois millions huit mille neuf cent trente-deux rubis, repris Flaïe. Bref, toute notre réserve consacrée aux armes.
- Bien, nous allons le payer. Ca en vaut parfaitement la peine.
Link se décida alors pour mettre son grain de sel :
- Qu’est-ce qui se passe ?
Flaïe leva les yeux sur lui puis le pointa du doigt avant de dire :
- C’est qui ?
C’était profondément irritant. On aurait dit un enfant demandant à ses parents ce que c’est que cette vilaine bête, là, dans la cage du zoo.
- Flaïe, je te présente le nouveau général de la section E, dit Saria en tapotant l’épaule du Kokiri. Link !
- Eh ! J’ai jamais dit que j’étais d’accord !
- Et bien moi, je suis convaincue que tu vas le crier quand tu sauras que l’épée de feu est à toi !
Link se figea à l’idée de posséder une telle arme.
- Enchantée, général, dit Flaïe dans un sourire.
- Euh... J’ai quand même pas dit oui... Mais bon, c’est trop tard ! Je vais faire partie de la confrérie !
Saria poussa un « Hourra ! » à faire éclater les tympans et Flaïe applaudit.
- Mais, heu... Je ne peux pas être simple soldat ? J’aime pas donner des ordres...
- Ah non, tonna Saria. Tu as un pouvoir, tu dois devenir général !
- Bon, mais et le type qui était général avant moi, il va rugir, non ?
- Il ne peut plus, il est mort, soupira-t-elle. Il est tombé dans un ravin et est allé s’écraser sur les rochers.
- Ah, désolé... Je ne savais pas.
Saria éclata de rire.
- Je m’en doute. Il s’appelait Aonova et était le seul adulte parmi les généraux. C’était un de nos meilleurs éléments. Mais d’après tes capacités, je suis certaine que tu vas le rattraper en un éclair.
- Enfin... Bon, d’accord, j’accepte de devenir général, à condition que tu me fasses gagner en puissance.
Saria sourit gentiment puis ajouta :
- Tu es déjà plus fort que moi. Tu n’as pas à gagner en puissance, enfin, tu ne peux pas, pas ici.
Soudain, des clameurs retentirent à l’autre bout de la salle. Un groupe de personnes se disputait.
- On est en retard à cause de tes idioties !
- Oh, ça va, personne ne nous en veut, alors...
- Si, moi ! Et je te...
- Chut ! On arrive.
Et bientôt, Link vit trois personnes surgir de derrière un saule pleureur. Tous étaient vêtus de cette même armure que Saria et Flaïe portaient, mais avec des couleurs toutes différentes. Il y avait une fille aux cheveux argentés - retenus en arrière par un bandeau blanc - et aux yeux gris. Une impression de bienveillance et de gentillesse émanait de son visage pur. Son armure était d’un gris métallique légèrement reluisant. Un garçon de la même taille que Link avait un œil bleu et un autre violet. Ses cheveux rouge clair étaient courts, hormis une mèche qui pendait entre ses deux yeux. Sa tenue était d’un violet si foncé que l’on aurait pu penser que c’était du noir. Il avait une écharpe rouge qui lui masquait le bas du visage. Le dernier personnage était également un garçon, mais ses cheveux étaient constitués de tresses jaunes et blanches qui pendaient sur ses épaules. Une cicatrice lui parcourait la joue droite et ses yeux étaient eux aussi jaunes. Sa tenue était d’un blanc nacré et semblait être chargée d’électricité statique.
Voir ces trois personnes côte à côte impressionnait grandement Link qui fit un pas en arrière. Saria afficha un très large sourire avant d’annoncer :
- Vous voilà enfin ! Bien, je vais pouvoir faire les présentations. En rang, s’il vous plaît !
Flaïe et les trois personnes formèrent aussitôt une ligne face à Link, ce qui l’impressionna d’avantage.
- Bien, reprit Saria en tendant un bras vers le garçon aux tresses, Link, je te présente Serp, un adepte de la force de l’éclair. C’est grâce à lui que nous avons pu allumer ces torches.
Le Kokiri et le dénommé Serp se serrèrent la main. Link crut recevoir une décharge électrique.
- Enchanté, lui dit-il. J’espère qu’on fera du bon boulot ensemble.
- Euh... Moi de même, murmura Link.
- Voici Cry, Link. Il utilise le poison et les matières acides pour attaquer.
L’homme aux yeux de couleurs différentes s’avança vers le Kokiri et lui serra très brièvement la main avant de lui jeter un « Salut » rauque.
- Et elle, c’est Nora. Elle utilise la force du reflet pour renvoyer les attaques d’éclair de Serp à un endroit bien plus précisément.
La fille aux cheveux argentés se tortilla une mèche tout en serrant la main de Link.
- Et enfin, voici Flaïe. Elle utilise la rapidité du vent pour se battre et déplacer des objets à une vitesse incroyable.
Voilà pourquoi Link avait vu le sac contenant les armes arriver quasi-instantanément. Flaïe s’inclina longuement avant de déclarer :
- Nous nous sommes déjà vus.
« Elle est décidément très étrange, celle-là ! » songea Link.
- Alors c’est toi, le maître du feu ? interrogea distraitement Nora, toujours en train de tortiller sa mèche.
- Euh... Le maître, quand même pas, remarqua Link.
- Il n’empêche que c’est un pouvoir très puissant. J’espère qu’on pourra s’entraîner ensemble avant de partir au front.
- Oui, oui, moi aussi, enfin...
Mais avant qu’il n’ait pu dire un mot de plus, Serp lui lança d’un ton moqueur :
- Ca m’étonnerait que tu sois plus fort que moi, mais on verra ça à l’entraînement, pas vrai ?
Après une tape dans le dos et quelques rires, Cry remplaça Serp. Sa voix rauque avait quelque chose d’énervant, à force, mais il était plutôt sympathique.
- J’ai hâte de te voir à l’œuvre, mon ami. J’ai senti ta force rien qu’en voyant tes yeux.
Une fois de plus, Link ne put répondre car Saria siffla et tout le monde se tourna vers elle.
- J’ai une bonne nouvelle ! dit-elle. Les armes de Ray sont là !
Serp leva le poing en l’air en signe de triomphe et Cry baissa son écharpe. Saria prit le sac et en sortit l’arc en matière bleue étrange et le tendit à Flaïe.
- Voilà, Ray a réussi à concocter cet arc de nuages. Il tire des flèches à une vitesse presque égale à celle de la lumière.
- Magnifique, commenta la fille en caressant sa précieuse arme.
- Heureuse que ça te plaise. Bien, ensuite, voici des shurikens nocturnes et empoisonnés pour Cry...
Cry saisit les étoiles métalliques et remercia le général en chef.
- Ensuite, Serp, ton épée foudroyante...
- Splendide, dit-il en l’examinant. Ca, c’est de la qualité !
Saria sourit puis passa à Nora. Quand la Kokiri sortit l’épée, Cry et Serp poussèrent une exclamation.
- Tu as beaucoup de chance. Ray a eu énormément de mal à trouver assez de diamants pour la faire. Son cœur est en crimiroir, c’est extrêmement solide et tout se reflète dedans, même les démons.
- Merci. Je la voulais depuis longtemps...
Tandis que les deux garçons contemplaient l’épée de Nora avec des yeux hagards, Saria sortait la dernière arme du sac et la tendit à son ami.
- La voici, Link. Juge donc de sa maniabilité incroyable.
Le Kokiri saisit son épée et une bouffée de chaleur lui envahi le corps tout entier. Cette arme était faite pour lui... Non, cette arme, c’était lui...
Il fit quelques moulinets et afficha un très large sourire à Saria, qui le lui rendit. Soudain, Serp fondit sur Link qui eût à peine le temps de parer le coup. Le choc entre les deux armes fut très violent et le Kokiri dut reculer de quelques pas avant de se ressaisir.
- Bravo ! s’exclama Serp, la mine réjouie. Tu es vraiment fortiche pour résister ainsi à ma « première charge ».
- Euh... Merci...
- Alors, voyons si c’est pareil face à ma « première décharge » !
Un courant électrique extrêmement concentré jaillit alors de la pointe de la lame de Serp et frappa Link de plein fouet. Il fut éjecté contre un arbre qui perdit toutes ses feuilles sous le choc.
- Je le savais, jubila Serp en rengainant son arme. Personne ne résiste à ce combo ! Pas même toi, soi-disant général !
Saria fulminait de rage et se précipita vers son ami pour lui porter secours avant de crier :
- Serp, maudit prétentieux ! C’est bien ta capacité de la foudre qui te maintient au grade de général !
Le garçon éclata de rire et se dirigea vers la sortie en adressant un négligeant signe d’au revoir par-dessus l’épaule.
- C’est un... un joyeux luron..., souffla Link.
- Une vipère, oui, grommela Flaïe. Tout le monde est d’accord.
Cry ajouta :
- S’il perd un entraînement, il nous injurie jusqu’à ce qu’on baisse notre garde et nous attaque par surprise. C’est un mauvais perdant de la pire espèce.
Saria poussa soudain un grognement sourd.
- Bon, maintenant que nous avons fait connaissance, dit Link en se massant le dos, on va pouvoir s’entraîner.
La vie? Cette chose qui n'a aucun sens?
On peut en faire ce qu'on veut - ça, c'est cool!
Mais pourquoi la vie existe-t-elle? Ah?

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Message par Tripower » 23 sept. 2007, 12:24

ATTA....super interessant comme fic, et plutôt bien écrire, c'est très facile à lire, et niveau scénarion....j'attends la suite XD
Je remarque que niveau persos, plutot impressionant, et les armes aussi.
Pour les flèches qui ont une vitesse presque égale à la lumière, euh..c'est pas un peu abusé ça, c'est quasiment, la flèche est décochée, on est déjà mort XD *dbaf*
ok ok X]...alors y'a une suite XD *double sbaf*
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"Continue d'avancer, ne t'arrête jamais, ne te noie pas dans le passé, où sinon tu perdras ta vie au combat sans raison, sans vie et sans honneur"

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